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François le Champi (George Sand)

18 Juillet 2015 Publié dans #Lectures

François le Champi, publié en 1848 en feuilleton, puis en 1850, est un récit qui se revendique explicitement « conte de veillée ».

Madeleine Blanchet, une femme mal mariée mais qui a le cœur sur la main, vient en aide à la pauvre Zabelle et au pauvre Champi (enfant abandonné à la naissance dans un champ) qui travaillent sur les terres du ménage.

Cependant, les Champis n’ont pas bonne réputation ; on dit qu’en grandissant, ils deviennent paresseux et voleurs. Pourtant, Madeleine ne se démonte point et élève l’enfant comme s’il était le sien, encore plus après le décès de la Zabelle.

Ainsi passent les années jusqu’au jour où le mari, Cadet Blanchet, un être paresseux, porté sur la boisson et l’amusement et qui s’est amouraché d’une femme qui ne lorgne que son bien qu’il délaisse allégrement, finit par se laisser convaincre par cette dernière, dont le Champi a repoussé les avances, que sa femme entretient un commerce malhonnête avec lui.

Le Champi, contraint et forcé, n’a d’autre solution pour préserver l’honneur de Madeleine Blanchet, que de quitter sa place et d’aller s’embaucher dans un autre "pays" où il reste plusieurs années. Entre-temps, par l’effet d’un miracle – une somme d’argent que lui donne anonymement sa mère naturelle –, il devient riche, puis Cadet Blanchet finit par mourir, laissant son bien en grande ruine et sa femme dans le plus extrême besoin et quasi-ruinée.

C’est alors que le Champi (et son argent) vole à son secours et que, par un effet improbable, une jaserie de l’ancienne maîtresse de Cadet Blanchet, il se découvre amoureux de Madeleine Blanchet qu’il finit par épouser.

L’histoire, on le voit, est assez naïve et simplette, d’autant plus que le pourquoi du comment le Champi et Madeleine Blanchet en viennent à modifier leurs sentiments réciproques, totalement négligés.

En vérité, je ne sais pas pourquoi on fait encore tant de cas de cette œuvre qui n’offre qu’un aimable divertissement dont il n’y a rien à tirer et aurait dû, en toute logique, tomber aux oubliettes des œuvres abandonnées, si ce n’est le renom de celle qui l’a écrit : Gorge Sand.

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