Marco Carta

15 Octobre 2017 Publié dans #Le coin des variétés

Marco Carta, né en 1985 à Cagliari, en Sardaigne, est, comme Lorenzo Fragola, issu d'une émission de télé-crochet, les Amici di Maria De Filippi, Une sorte de Star Academy à l'italienne. Elevé par sa grand-mère maternelle après le décès de ses parents (son père est décédé d'une leucémie, sa mère d'une tumeur - la chanson Ti voglio bene parle de la disparition de sa mère), il a suivi des cours de génie électrique et a travaillé dans le salon de coiffure d'une de ses tantes, tout en se produisant dans les clubs et les pubs de sa ville natale car ce garçon a toujours eu une passion pour la musique et une grande admiration pour Laura Pausini, ce qui l'amène finalement à participer victorieusement aux Amici di Maria De Filippi en 2008.

Son premier album, après l'émission, se classe à la 3ème place et lance sa carrière, mais c'est véritablement sa victoire au Festival de San Remo, avec le titre La forza mia qui l'impose auprès du grand public et lui a permis depuis d'accumuler un certain nombre de récompenses au fil des albums (6 à ce jour, le dernier paru en mai 2017).

Ce que j'apprécie particulièrement chez ce chanteur, c'est déjà que la plupart de ses clips racontent une histoire, un je-ne-sais-quoi de Florent Pagny et sa capacité à chanter des chansons dont les titres, à la lecture, paraissent pourtant improbables à rendre musicaux (exemple Necessita lunatica ou Splendida ostinazione).

De plus, c'est un garçon qui a bien conscience que, malgré ses succès, il doit garder la tête froide et que, presque 10 ans plus tard, il a encore des défis à relever: "J'ai gagné les Amici à 23 ans, le Festival de San Remo à 24, peut-être trop pour mon âge, je ne savais pas ce qui se passait, cela est arrivé trop vite, maintenant, je veux prouver que je ne suis pas là par hasard".

Je vous laisse, à présent, avec quelques-unes de ces chansons, la dernière issu de son nouvel album, même si je ne suis pas fan du côté rap-rock.