Et si c'était niais ?/ La joie du bonheur ...

29 Juillet 2009 Publié dans #Lectures

Je viens d'enchaîner la lecture de deux ouvrages de Pascal Fioretto, l'auteur du Gay Vinci Code: "Et si c'était niais ?" et "La joie du bonheur d'être heureux".
Au final, il en ressort un bilan constrasté:

un constat s'impose, comme pour le Gay Vinci, cet auteur n'est pas doué pour trouver une fin à ses écrits, c'est bien dommage, parce que, pour le reste, cette parodie des textes, des tics littéraires et de la personnalité des pros des rentrées littéraires, est, par moments, absolument hilarante.
Sevran, d'Ormesson, BHL, Beigbeder et les autres ... on a vraiment l'impression de les retrouver tels qu'en eux-mêmes.
Mais, l'ironie suprême est peut-être dans le choix du titre "Et si c'était niais ?", lointain écho du célèbre titre de Georgette Lemaire: "Et si c'était vrai ?".
Fioretto aurait-il mis niais pour ne pas mettre vrai ? Allez savoir !
Un ouvrage qui mérite le détour en tout cas.

Je ne sais si c'est l'enchaînement l'un derrière l'autre, mais on ne peut pas dire que j'ai vraiment accroché à celui-ci, peut-être moins inventif que les précédents et reprenant à peu de choses près les mêmes effets d'écriture, comme si l'inventivité de l'auteur s'épuisait un peu.
Certes, la fumisterie ambulante des marchands divers et variés du plus de bonheur est bien mise en évidence, mais le gros problème, c'est qu'au lieu de se marrer, on se demande vraiment comment cette cruche d'Aimée, descendante de Madame Bovary et M'dame Michu de la "upper middle class", fait pour tomber dans chaque panneau (et là, on ne peut que se répéter à longueurs de pages: " mais quelle conne !!!")
C'est aussi sans doute cette invraisemblance qui fait que l'ouvrage finit par lasser.
Finalement, il n'y a guère que les pages consacrées à l'Eglise de Shiantologie et celles où le "gourou" du moment reprend des paroles de chanson en guise de morale (je ne sais déjà plus lequel est-ce d'ailleurs) qui ont un peu plus retenu mon attention.
Bref, l'auteur aurait-il tenté, comme les "gourous" dénoncés, de faire uniquement un ouvrage qui rapporte du fric ?
C'est un peu mon impression après l'avoir refermé.