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Ces beaux messieurs de Bois-Doré (feuilleton)

15 Août 2021 Publié dans #Télévision d'hier

Feuilleton télévisé en 5 épisodes d'environ 90 minutes, réalisé par Bernard Borderie et diffusé pour la première fois à partir de décembre 1976, Ces beaux messieurs de Bois-Doré s'inspire évidemment de l’œuvre de George Sand et met en scène toute une pléiade d'acteurs et d'actrices de talents, qu'ils y soient premier, deuxième ou troisième rôle comme Georges Marchal, Yolande Folliot, Philippe Lemaire, François Maistre, Michel Creton, Jean-François Poron, Michel Albertini, Marion Game, Nelly Benedetti, Mimi Young et j'en passe. Même Patrick Préjean s'y montre à son avantage, c'est dire.

Le marquis de Bois-Doré (Georges Marchal), ancien huguenot converti, vit en ce début des années 1620, en son domaine où il fait le Vert-Galant avec la gente domestique tout en jouant au vieux beau pour séduire sa jeune nièce Lauriane (Yolande Folliot), une jeune fille, grande admiratrice du marquis dont elle se croit amoureuse, de l'Astrée et des Précieuses, le tout sous la surveillance soupçonneuse du Recteur Poulain (François Maistre), acquis au prince de Condé, et d'autant plus soupçonneuse que la rumeur publique affirme que le marquis doit sa richesse au trésor des Huguenots dont il serait le dépositaire, ce qui excite bien des convoitises, y compris des brigands.

C'est d'ailleurs parmi une troupe de brigands-bohémiens qu'il retrouve par hasard, le jeune Mario (Michel Albertini), fils de son frère, assassiné autrefois, un jeune homme qui fait tourner bien des têtes, y compris celle de Lauriane dont la préciosité semble vaciller au fur et à mesure qu'elle tombe sous son charme, le tout sur fond d'intrigues, de coups d'épées, de cavalcades destinés à rythmer le feuilleton afin d'en faire un agréable divertissement où l'on se gausse - comme téléspectateurs - de la passion ridicule du marquis et de l'imbécile préciosité de Lauriane qui, tous deux, ont l'air bien bêta et, qu'historiquement, l'ambiance de la France des années 1620 est assez bien rendue, ce qui ne gâte rien.

 

 

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