Comment reconnaitre un homo?
Pendant que certains défilent en petites chapelles confédérées mais non indistinctes (j'ai été effaré de lire hier que la Gay Pride s'était transformée en agrégats de communautés où étaient représentés les homos juifs, les homos arabes, les homos chrétiens ... même là, il faut que la religion envahisse l'espace, si c'est pas malheureux!), des chercheurs, de par le monde, se penchent sur la question de savoir comment reconnaître un homo.
Vous pensiez qu’un homosexuel se reconnaissait à sa collection de disques de Dalida (désolé pour les fans de la vilaine fermière) et à son goût pour les comédies musicales? Que nenni !
En fait, un homo se reconnaît parce que :
- il a beaucoup de grands frères: chaque grand frère en plus, selon les chercheurs canadiens Anthony Bogaert de l’université Brock d’Ontario et Ray Blanchard de l’université de Toronto, augmente la probabilité d’être gay de 33%. La corrélation ne s’observe pas avec des frères adoptés; (raté, je n'ai pas de frère du tout)
- il est plus souvent gaucher que les hétéros : qu’être gaucher accroît la probabilité qu'on homme soit gay de 34%, et qu'une femme soit lesbienne de 90%. (Attention, ça veut dire qu’il y a plus de gays chez les gauchers, la majorité des gays restent droitiers). (Oui, bon, ok, je suis gaucher)
- il a une implantation capillaire qui donne aux cheveux un mouvement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
- il a un sexe plus grand et plus gros : les zizis gays en érection mesurent en moyennne 16,5 cm et 12,6 de circonférence contre en moyenne 15,5 et 12,2 pour les hétéros. (ben non, vais en décevoir certains, mais je suis dans la norme)
- les cerveaux des hommes homosexuels et des femmes hétérosexuelles présentent des similitudes. (Ah, voila, en fait, on a été raté à la naissance, mdrrr; on aura pas dû avoir de machin entre les jambes ! mais bon, ça c'est lié aux OGM qui disséminent leurs pollens partout, on croit naître dans une rose et on naît en fait dans un choux, moi j'vous l'dit! Les roses, c'est plus ce que c'était !).
Je ne sais pas vous, ce que vous en pensez, mais il y a vraiment des chercheurs qui n'ont rien à foutre de leurs journées pour pondre de telles conneries, vous ne trouvez pas ?
A quoi cela nous mène-t-il? (Bon, là, c'est moins drôle, encore que ...)
" L'hypothèse d'origines biologiques ne signifie pas qu'elle soient exclusivement génétiques (si l'homosexualité était génétique, elle aurait disparu, remarque finement William Saletan dans Slate): les pistes privilégiées actuellement consistent à s’intéresser aux réactions hormonales et immunologiques -de toutes origines- dans l’utérus. (Ainsi pour l'influence du nombre de grands frères, la mère au fur et à mesure des grossesses ne fabriquerait plus le mêmes anticorps).
Le risque soulevé par l’avancement de ces recherches, explique David France, est que si on arrive effectivement à isoler des réactions hormonales dans l’utérus à l'origine de l'orientation sexuelle, on peut imaginer qu’on pourra, par des manipulations prénatales, chercher à "corriger" les grossesses. Des chercheurs d’Oregon ont déjà tenté (sans succès), par des injections hormonales, de voir s’ils pouvaient rendre des moutons gays… (non, mais franchement !!!) Pourrait-on imaginer, dans l’autre sens, que l’on s’assure de naissance d’hétérosexuels?
Albert Mohler, évangéliste américain, explique déjà que, s’il est opposé à l’avortement d’embryons dont on a identifié l’orientation sexuelle, en revanche,
"si une base biologique est découverte et si un test prénatal est ensuite développé, et si un traitement pour renverser l’orientation sexuelle est développé, nous encouragerons son usage parce que nous devons soutenir avec conviction le recours à tous les moyens appropriés permettant d’éviter la tentation sexuelle et les conséquences inévitables du péché". ( résumé et extrait de rue89).