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du 18 au 24 janvier 1909

13 Février 2009 Publié dans #Les année 1909 et 1910

Malgré que Gallica, en pleine réorganisation, nous ait fait quelque peu faux bond cette semaine quant à l'agrandissement des pages journalistiques, Le Petit Journal restant lisible sans avoir besoin de recourir au mode lecture défectueux, nous permet de poursuivre notre petite chronique des infos de 1909.

En fait, rien de bien intéressant entre le 18 et le 24 janvier 1909:
 

- on note les similitudes entre l'histoire de l'abbé Myriel des Misérables et celle de Monseigneur Miollis, frère du général du même nom et évêque de Digne
- on nous informe que pour financer les retraites, Joseph Caillaux, ministre des finances, envisage de taxer les successions, tandis que l'on débat, dans le même temps, d'un autre projet cher à Caillaux, l'impôt sur le revenu
- Benedetti, qui avait été arrêté après avoir tiré sur les vitres du Président du Conseil, est condamné à un mois de prison
- l'escadre américaine continue sa tournée mondiale en faisant relâche dans les ports français
- enfin, on célèbre le centenaire de la naissance d'Edgar Poe.

Côté rubrique nécrologique:

- décès de Jean Paul Sinibaldi, décorateur de l'Hôtel-de-Ville de Paris
- décès de Zulma Bouffar, comédienne et chanteuse d'opérettes, ancienne amante d'Offenbach auquel elle donna deux enfants.
« Plus douce que le nénuphar/ Dans l'eau claire, une aurore blanche/ Baise ton pied de rose et ta hanche/Ivoirine, ô Zulma Bouffar » (Alphonse Daudet, cité sur wikipedia).

A noter que depuis le début de l'année, les exécutions de condamnés à mort que Clemenceau avait fait suspendre depuis son arrivée à la Présidence du Conseil, forçant le président Fallières à user de son droit de grâce, ont repris.
A cette occasion, on a examiné les cerveaux de 4 personnes guillotinées en début d'année à Béthune. Le verdict des autopsies est clair: "aucune tare physique ou congénitale"; ces cerveaux sont parfaitement normaux.

Face à ces conclusions, le Petit Journal s'en prend aux socialistes: "Que va devenir, en face de ces déclarations, la fameuse théorie lombrosienne du criminel-né, du malheureux marqué par la fatalité qui, sous des apparences normales, porte une tare qu'il tient d'un lointain atavisme? ... Nos bons socialistes au coeur sensible - sensible surtout pour les Apaches et les malfaiteurs - l'avaient faite leur."
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H
A quand un billet sur Henriete Caillaux ?
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