La chute
11 Juillet 2007 , Rédigé par Moi Publié dans #Cinéma d'hier et d'aujourd'hui
Pas d'idée de post, ce soir, alors je pille mon ancien blogue avec des impressions "culturelles":
N'ayant pas eu l'occasion de voir ce film à sa sortie en salle, je me suis acheté ce DVD la semaine dernière et je viens de le regarder.
Celà fait longtemps que je n'avais pas été autant touché par un film.
Ce n'est pas un film dont on sort indemne; et combien m'a semblé puérile et hors de propos la polémique qui a surgi lorsqu'on a accusé le réalisateur d'avoir humanisé Hilter.
Non, il s'est juste contenté de retranscrire à l'image ce que nous savons d'Hitler dans ses derniers jours; ses images montrent, elles ne prennent pas parti.
Du reste, çà n'est pas le propos de ce film; le réduire à la seule personne d'Hitler, c'est n'avoir rien compris au film.
C'est bien, comme son titre l'indique, l'histoire d'une chute, ou plutôt de chutes au pluriel:
- chute d'un homme
- chute d'un clan
- chute d'une ville
Le plus effroyable, c'est cet univers clos du bunker où les derniers fidèles sont prêts à laisser massacrer la population berlinoise tout entière sans jamais sortir de là, sans voir, ce que, concrètement, provoque leur entêtement. Une véritable schizophrénie collective et morbide.
Le plus effroyable, c'est de voir que des gens continuent aveuglèment à obéir à Hitler, à faire exécuter ceux qu'Hitler désigne comme traitres, ceux qui essayent de s'enfuir... Personne, sauf certains individus pas plus reluisants pour autant ( HImmler ...) ne tente d'arrêter la machine.
Personne pour l'éxécuter, ordonner son arrestation ou simplement le démettre de ses fonctions.
Seule la mort d'Hitler permet la capitulation de Berlin, ironique et douloureux rappel que celui-ci: Hitler était le maître du destin du peuple allemand et il l'a été jusqu'à l'ultime instant.
Très marqué par les images qui montrent la guerre dans Berlin même, les cadavres, l'oeuvre des fanatiques, les enfants qui combattent pour la défense de la ville, tout çà parce qu'un homme refuse de capituler et que personne n'a le courage de lui dire non.
Très marqué aussi par la longue scène où la femme de Goebbels tue ses enfants.
Je ne suis pas prêt d'oublier ce film.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 219 L'actu du Moi !
- 169 C'est juste mon avis
- 76 Lectures
- 64 Cinéma d'hier et d'aujourd'hui
- 62 Les année 1909 et 1910
- 52 Les pensées - mais pas celles de Pascal
- 47 Homosexualité (actu - people - coups de gueule ...)
- 38 Quelques articles historiques
- 26 Déclarations ministérielles
- 23 Le coin des variétés
- 22 Lieux parisiens et rémois
- 19 Articles de réflexion
- 19 Quelques événements de 1911
- 18 Télévision d'hier
- 16 Quelques événements de 1913
- 15 Quand je fais un effort pour écrire - cela donne...
- 11 Quelques événements de 1914
- 10 Série peintres et photographes américains
- 9 Vrac - souvent obsolète
- 6 Quelques événements de 1912
- 5 Art gay
- 3 Le coin Cloclo
- 1 Un peu de moi