Journée parisienne
Il sera dit que, chaque fois que je prends le TGV, il me serait impossible d'arriver à l'heure à Paris, puisque c'est à 10h45 seulement, après avoir promptement pris le métro, que je me retrouvai rue de Rivoli, tout cela à cause d'un accident de personne, comme dit pudiquement la SNCF, à la gare de Pantin; moyennant quoi, le tgv a réussi ce tour de force d'être plus lent que les anciens corails, alors que j'eusse dû débarquer en Gare de l'Est à 9h00.
Mon programme de la matinée ( voir la Tour St-Jacques que l'on disait finie de rénover dans les médias - les palissades en bas n'ont pas disparu -, la Place des Vosges, le musée Victor Hugo et un tour à la librairie les Mots à la bouche) s'est résumé à photographier la Conciergerie, la Tour St-Jacques et la colonne Châtelet avant de gagner l'Hôtel-de-Ville pour prendre la ligne 1, puis la 9, direction l'endroit où j'avais RDV pour mon midi/deux avec deux blogueurs Chrisbi et Tto, ce dernier, comme il se doit, en costume-cravatte (bleu uni la cravatte).
Pause prendiale effectuée dans une crêperie (chantilly, pêche, glace à la vanille et confiture pour moi -cela s'appelle une crêpe Melba-) à observer la complicité de mes deux comparses qui se connaissent déjà et avec lesquels nous parlons de choses et d'autres; rien de bien important, conversation superficielle et légère qui font les premiers contacts en réel, comme souvent. Il faut dire que nous n'avions guère le temps d'approfondir et que je ne suis pas du genre à jouer les inspecteurs de police bombardant les gens de question.
Deux blogueurs sympas et plein de charme, chacun dans son style et que j'aurais plaisir à recroiser.
Après cette pause et un retour en métro à l'Hôtel-de-Ville, j'en profite pour flâner un peu avec de traverser le Marais pour rejoindre Capitaine-Nemo dans un café à Beaubourg.
Nemo a, de toute évidence, un ticket avec les créatures à plumes. Ainsi, il n'eut nul besoin de vieux pain sur son balcon, ni de prêcher aux oiseaux, comme St-François, pour attirer à lui la céleste fiente qui tomba de l'auguste verdure qui nous servait de parasol et vint décorer son tee-shirt.
Ce ne fut, en vérité, qu'un incident mineur au regard de la lenteur du service dans ce café; si vous avez soif, ne soyez pas, mais alors, pas du tout pressé: ici, on n'étanche pas votre soif à la minute (voulait-on nous faire philosopher sur la nature du temps; nous n'en jurerions pas).
Néanmoins, nous entamons une conversation sur des sujets divers, malgré ma timidité connue, parlant aussi bien boulot que gouvernement, PS, un peu d'international, élections présidentielles EU, Sarko, de quelques blogueurs aussi (j'attends d'ailleurs l'avis de Notre Capitaine sur le Vent se lève que j'ai vu récemment dès qu'il l'aura vu) avant de terminer par un tourisme exprès devantures de bars du Marais; quand soudain, Jack27 nous téléphona.
On termina donc la journée (il ne me restait plus qu'une heure avant de reprendre mon train) en sa compagnie, le temps d'apprendre que Barchou (Barchou de Penhoën pour les non-initiés, baron de son état) est une passion de 20 ans pour notre ami Jack, pendant que, passablement inquiet (et même plus), je voyais avec de moins en moins de sérénité l'heure tourner (il faut dire, pour comprendre que mon sens de l'orientation est archi-nul et mes repères spacio-temporels perdus à Paris - elle est où cette fichue bouche de métro? -).
C'est donc un peu à la va-vite (pour un peu j'oubliai de leur dire au-revoir - un comble !-) que je quittai nos deux amis devant l'entrée du métro (faut vraiment savoir pour elle se trouve, celle-ci!), le restant n'étant plus qu'un affaire de flèches à suivre.
Petit sms tout de même pour les rassurer sur mon arrivée gare de l'Est et retour sans incident, et à l'heure, à Reims où, arrivant à 19h13, il me fallut attendre 19h35 pour avoir un bus (vive la province et la rapidité de ses transports; et après on s'étonne que les gens continuent à utiliser leurs voitures).
PS: photo des monuments à venir dans un prochain article.