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Du 24 au 30 juillet 1909

2 Août 2009 Publié dans #Les année 1909 et 1910

Actualité 100% française cette semaine :

 

Annonce du gouvernement d’Aristide Briand :

 

Président du Conseil, ministre de l’intérieur et des cultes : Aristide Briand, précédemment ministre de la justice

Ministre de la justice : Louis Barthou, précédemment en charge des travaux publics

Ministre des affaires étrangères : Stephen Pichon, déjà titulaire du poste dans le gouvernement Clemenceau

Ministre des finances : Georges Cochery, député du Loiret et déjà aux finances dans le gouvernement Méline entre 1896 et 1898

Ministre de la guerre : Jean Brun, général, chef d’état-major général de l’armée depuis 1905.

Ministre de la marine : Auguste Boué de Lapeyrère, amiral

Ministre de l’instruction publique et des beaux-arts : Gaston Doumergue, déjà titulaire du poste dans le gouvernement précédent

Ministre des travaux publics, des postes et télégraphes : Alexandre Millerand, député de la Seine et ancien ministre du gouvernement Waldeck-Rousseau entre 1899 et 1902

Ministre du commerce et de l’Industrie : Jean Dupuy, directeur du Petit Parisien, déjà plusieurs fois ministre

Ministre de l’agriculture : Joseph Ruau, déjà en place sous Clemenceau

Ministre des colonies : Georges Trouillot, sénateur du Jura, déjà plusieurs fois ministre

Ministre du travail et de la prévoyance sociale : René Viviani, déjà titulaire du poste sous Clemenceau

 

Sous-secrétaires d’Etat :

-          Aux finances : René Renoult, député de Haute-Saône, très attaché aux questions sociales et fiscales

-          A la guerre : Albert Sarraut, député de l’Aude, précédemment s-s d’Etat à l’intérieur

-          A la marine : Henry Chéron, député du Calvados, précédemment s-s d’Etat à la guerre

-          Aux beaux-arts : Henri Dujardin-Beaumetz, député de l’Aude, déjà à ce poste précédemment

 

Dans sa déclaration de politique générale, celui-ci se fixe comme objectifs la mise en place des retraites ouvrières, de la proportionnelle aux municipales, et d’un nouveau statut des fonctionnaires.

 

Louis Blériot traverse la Manche en 31 minutes entre Calais et Douvres ; il empoche au passage la prime de 25 000 francs attribuée par le Daily Mail au premier qui réaliserait cet exploit.

Né en 1872 à Cambrai, ingénieur de l’Ecole Centrale, il connut un succès certain dans la fabrication de phares à acétylène pour l’industrie automobile alors en pleine expansion et réinvestit ses bénéfices dans la construction d’avions.

Après nombre d’essais infructueux avec des appareils de sa fabrication,  il vola pour la première fois en 1907 et, en mars 1909, fonda la société Blériot-Aéronautique.

Le Blériot XI, avec lequel il a traversé la Manche,  est un frêle appareil construit en bois et consolidé par des cordes à piano ; les ailes sont recouvertes de papier parcheminé.

Le moteur, un Anzani à trois cylindres en étoiles ne développe que 25 ch.

Son envergure est de 7 m 20.

 

Latham tente, après Blériot, de traverser à son tour ; il échoue à nouveau à 500 mètres de Douvres.

 

La justice, quant-à  elle, dissout le syndicat des postiers.

 

Tour de France :

La 9ème étape, Bayonne-Bordeaux, est remportée par François Faber.

La 10ème, Bordeaux-Nantes, voit la victoire de Trousselier.

La 11ème, Nantes-Brest, voit celle de Garrigou ; au départ, il ne restait que 61 coureurs en course sur les 150.

La 12ème, Brest-Caen, avec 55 coureurs au départ, est gagnée par Duboc.

 
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S
Hello Jeremy!!!!!Le tour de france en ce temps la,pfff ils étaient pas tous camés!!!  lol ;)Tout fout l'camp ma brave dame!!!Bise et au plaisir de te lire sur ton blog!!!!Sébastien
Répondre
J
<br /> Lol, je vois que tu as aussi trouvé le chemin.<br /> Oui, beacoup moins dopés à l'époque; le calcul de ma moyenne d'âge entre ceux qui ont gagné le tour avant-guerre et ceux qui ont gagné après, à leur décès, est édifiante, parait-il.<br /> <br /> <br />